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 slam et poésie

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Souris
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Souris


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MessageSujet: slam et poésie   slam et poésie Icon_minitimeJeu 15 Mar - 17:21

je propose utopiquement que chacun poste ici, comme à un slam virtuel, de la poésie, en rime ou en prose, de vous ou que vous aimez, pour monter une base commune au somet de la pyramide des arts heguelien, nous qui nous nous situons à sa base
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Delphine
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Delphine


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MessageSujet: Re: slam et poésie   slam et poésie Icon_minitimeVen 16 Mar - 23:16

J’voudrais jeter un slam pour cette maladie qui, l’hiver, l’anus m’irrite
Un virus venu du froid, qu’on appelle gastro entérite
La prochaine fois je mettrais ma cagoule
"Fous ta cagoule", Fatal Bazooka

je sais c'est de trèèèèèèèèès mauvais goût... m'enfin j'ai pensé que chacun était très intimidé à l'idée d'être le premier à poster une réponse à ce sujet, alors voilà c'est nuuul donc j'espère que ça en décoincera plus d'un!
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MessageSujet: Re: slam et poésie   slam et poésie Icon_minitimeMer 28 Mar - 19:21

Dure lune à dessiner,
Astre froid à chanter,
Mais tellement belle à regarder,
Admirer ou contempler ;

Bien des fous y ont pensé,
Qui y est arrivé,
À force de la fixer,
Qui y arrivera,
À force de la mater,
Forçat de l’anonymat,
Entravé d’onomatopées,
Harnaché d’acharnement,

Perdus corps et biens,
Dans l’âme argentée
Que borde le firmament,
Où diamants et voie lactée
Lassèrent lascivement
L’azur de guerre lasse,

Alors que les géraniums
Festoient dans le gazon.
Bien malin qui arrivera
À démêler leurs espiègleries,
Tandis que resplendit
Le délicat scintillement du pléonasme,
La pelouse verdoie et les chiens aboient,
Néanmoins le rugissement
Frénétique et discourtois
Des voitures aux abois.

La ville placide s’est endormie,
Dans sa couette paisible,
Bleu foncée et étoilée.
Malgré que demain le soleil se lèvera,
On ne sait pas quel temps il fera,
Aussi est il plus sage d’aller se pieuter

Au lieu d’écrire son délire en regardant la lune,
Si belle à regarder,
Admirer ou contempler,
Si dure à dessiner
Ou coucher sur le papier,
Quelque soit le médium utilisé.

(ps: c'est pas de l'impro)
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MessageSujet: Re: slam et poésie   slam et poésie Icon_minitimeJeu 29 Mar - 21:53

pfff... évidemment! apres personne ne va plus oser poster!
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MessageSujet: Re: slam et poésie   slam et poésie Icon_minitimeVen 30 Mar - 18:00

Au royaume des sirènes, Je m’en étais allé,
Oubliant la torpeur,
De la maréchaussée,
Parcourant les sentiers,
D’une ardeur insomniaque, Qui reflétait l’angoisse,
D’une ville comprimée.

Je m’étais endormi,
Au fond d’une piscine,
Dont les limbes s’évadaient,
Comme des bulles d’air.

Flottant et divagant,
Je parcourais sans peine,
Les étendues fardées,
Et pavées d’intentions,
Immergées d’indulgences
Quant à la fonte des neiges.

Du fin fond de l’azur,
J’apercevais la surface,
Qui étincelait,
Cramoisie,
De sa superbe immaculé.
Une mélopée amniotique
S’échappait des récifs,
Qui rejoignaient dans le lointain la voûte céleste.

Elle m’apparaissait miroitante,
Sous la couche savonneuse
Des nuages blafards
Qui bardaient l’horizon.

Mais ce n’était qu’un leurre,
Pour parfaire mon bonheur
De rester en apnée pendant des heures.

Du pays des harpies je m’étais enfui
Sans bruit ni confettis
Et sans mon parapluie ;

Et je me dirigeais,
En catimini
Vers les souris
Qui dansaient sous la pluie.
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MessageSujet: Re: slam et poésie   slam et poésie Icon_minitimeMar 5 Juin - 18:47

slam pragoi (bien que matiné de cataphilie)

quand la bière fontisse les cieux de ma carrière mentale,
le remblai laisse place aux étendues sidérales
d'une frénésie chromatique subliminale
qui se heurte au front de taille cérébral.

et ça fait mal.

Aïe !!!

SLURP fait la bière en rebondissant
OUPS !
c'est pas de la petite bière, ça !
MIAM !
c'est bon !!!
faut voir ce qu'on en reprendrait !
putain, si l'eau c'était de la bière,
on traverserait banga en nageant.
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MessageSujet: Re: slam et poésie   slam et poésie Icon_minitimeMer 27 Juin - 14:36

depuis j'ai rajouté une strophe:
"si l'eau c'était de la bière, on passerait Banga en nageant,
puis un jour en rampant"

du coup j'en profite pour balancer quelques vers de Mestre Villon :

Je plains le temps de ma jeunesse,
Auquel j’ai plus qu’autre gallé
Jusqu’à l’entrée de vieillesse,
Qui son partement m’a celé.
Il ne s’en est à pied allé,
N’à cheval ; hélas ! comment donc ?
Soudainement s’en est volé,
Et ne m’a laissé quelque don.
Allé s’en est, et je demeure
Pauvre de sens et de savoir,
Triste, failli, plus noir que mûre,
Qui n’ai ni cens, rente, n’avoir ;
Des miens le moindre, je dis voir’,
De me désavouer s’avance,
Oubliant naturel devoir,
Par faute d’un peu de chevance.
Si ne crains avoir dépendu
Par friander ni par lécher ;
Par trop aimer n’ai rien vendu
Qu’amis me puissent reprocher,
Au moins qui leur coûte moult cher.
Je le dis et ne crois médire ;
De ce je me puis revancher :
Qui n’a méfait ne le doit dire.
Bien est verté que j’ai aimé
Et aimeraie volontiers ;
Mais triste cœur, ventre affamé
Qui n’est rassasié au tiers
M’ôte des amoureux sentiers.
Au fort, quelqu’un s’en récompense
Qui est rempli sur les chantiers !
Car la danse vient de la panse.
Hé ! Dieu, si j’eusse étudié
Au temps de ma jeunesse folle
Et à bonnes mœurs dédié,
J’eusse maison et couche molle.
Mais quoi ? Je fuyaie l’école,
Comme fait le mauvais enfant.
En écrivant cette parole,
À peu que le cœur ne me fend.
Le dit du sage trop lui fis
Favorable (bien en puis mais !)
Qui dit : « Éjouis-toi, mon fils,
En ton adolescence » ; mais
Ailleurs sert bien d’un autre mets,
Car « Jeunesse et adolescence »
C’est son parler, ni moins ni mais,
« Ne sont qu’abus et ignorance. »
Mes jours s’en sont allés errant
Comme, dit Job, d’une touaille
Font les filets, quand tisserand
En son poing tient ardente paille :
Lors s’il y a nul bout qui saille,
Soudainement il le ravit.
Si ne crains plus que rien m’assaille,
Car à la mort tout s’assouvit.
Où sont les gracieux galants
Que je suivais au temps jadis,
Si bien chantants, si bien parlants,
Si plaisants en faits et en dits ?
Les aucuns sont morts et raidis,
D’eux n’est-il plus rien maintenant :
Repos aient en Paradis,
Et Dieu sauve le remenant !
Et les autres sont devenus,
Dieu merci ! grands seigneurs et maîtres ;
Les autres mendient tous nus
Et pains ne voient qu’aux fenêtres ;
Les autres sont entrés en cloîtres
De Célestins et de Chartreux,
Bottés, houssés, comm’ pêcheurs d’huîtres.
Voyez l’état divers d’entre eux.
Aux grands maîtres Dieu doit bien faire,
Vivants en paix et en requoi ;
En eux il n’y a que refaire,
Et s’en fait bon taire tout coi.
Mais aux pauvres qui n’ont de quoi,
Comme moi, Dieu donne patience !
Aux autres ne faut qui ni quoi,
Car assez ont pain et pitance.
Bons vins ont, souvent embrochés,
Sauces, brouets, et gros poissons,
Tartes, flans, œufs frits et pochés,
Perdus et en toutes façons.
Pas ne ressemblent les maçons,
Que servir faut à si grand peine :
Ils ne veulent nuls échansons,
De soi verser chacun se peine.
En cet incident me suis mis
Qui de rien ne sert à mon fait ;
Je ne suis juge, ni commis
Pour punir n’absoudre méfait :
De tous suis le plus imparfait,
Loué soit le doux Jésus Christ !
Que par moi leur soit satisfait !
Ce que j’ai écrit est écrit.
Laissons le moutier où il est ;
Parlons de chose plus plaisante :
Cette matière à tous ne plaît,
Ennuyeuse est et déplaisante.
Pauvreté, chagrine, dolente,
Toujours, dépiteuse et rebelle,
Dit quelque parole cuisante ;
S’elle n’ose, si la pense elle.
Pauvre je suis de ma jeunesse,
De pauvre et de petite extrace ;
Mon père n’eut onc grand richesse,
Ni son aïeul nommé Horace ;
Pauvreté tous nous suit et trace.
Sur les tombeaux de mes ancêtres,
Les âmes desquels Dieu embrasse !
On n’y voit couronnes ni sceptres.
De pauvreté me guermantant,
Souventes fois me dit le cœur :
« Homme, ne te doulouse tant
Et ne démène tel douleur :
Si tu n’as tant qu’eut Jacques Cœur,
Mieux vaux vivre sous gros bureau
Pauvre, qu’avoir été seigneur
Et pourrir sous riche tombeau. »
Qu’avoir été seigneur ! ... Que dis ?
Seigneur, las ! et ne l’est-il mais ?
Selon les davidiques dits
Son lieu ne connaîtra jamais.
Quant du surplus, je m’en démets :
Il n’appartient à moi pécheur ;
Aux théologiens le remets,
Car c’est office de prêcheur.
Si ne suis, bien le considère,
Fils d’ange portant diadème
D’étoile ni d’autre sidère.
Mon père est mort, Dieu en ait l’âme !
Quant est du corps, il gît sous lame.
J’entends que ma mère mourra,
Ell’ le sait bien, la pauvre femme,
Et le fils pas ne demourra.
Je connais que pauvres et riches,
Sages et fous, prêtres et lais,
Nobles, vilains, larges et chiches,
Petits et grands, et beaux et laids,
Dames à rebrassés collets,
De quelconque condition,
Portant atours et bourrelets,
Mort saisit sans exception.
Et meure Pâris ou Hélène,
Quiconque meurt, meurt à douleur
Telle qu’il perd vent et haleine ;
Son fiel se crève sur son cœur,
Puis sue, Dieu sait quelle sueur !
Et n’est qui de ses maux l’allège :
Car enfant n’a, frère ni sœur,
Qui lors voulsist être son pleige.

La mort le fait frémir, pâlir,
Le nez courber, les veines tendre,
Le col enfler, la chair mollir,
Jointes et nerfs croître et étendre.
Corps féminin, qui tant est tendre,
Poli, souef, si précieux,
Te faudra il ces maux attendre ?
Oui, ou tout vif aller aux cieux.

[...]
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MessageSujet: Re: slam et poésie   slam et poésie Icon_minitimeMar 7 Aoû - 15:18

tu te prend pour victor hugo?
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MessageSujet: Re: slam et poésie   slam et poésie Icon_minitimeMar 11 Sep - 14:17

non, c'est du Villon

Frères humains, qui après nous vivez,
N'ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis.
Vous nous voyez ci attachés, cinq, six :
Quant à la chair, que trop avons nourrie,
Elle est piéça dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
De notre mal personne ne s'en rie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

Se frères vous clamons, pas n'en devez
Avoir dédain, quoique fûmes occis
Par justice. Toutefois, vous savez
Que tous hommes n'ont pas bon sens rassis.
Excusez-nous, puisque sommes transis,
Envers le fils de la Vierge Marie,
Que sa grâce ne soit pour nous tarie,
Nous préservant de l'infernale foudre.
Nous sommes morts, âme ne nous harie,
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

La pluie nous a débués et lavés,
Et le soleil desséchés et noircis.
Pies, corbeaux nous ont les yeux cavés,
Et arraché la barbe et les sourcils.
Jamais nul temps nous ne sommes assis
Puis çà, puis là, comme le vent varie,
A son plaisir sans cesser nous charrie,
Plus becquetés d'oiseaux que dés à coudre.
Ne soyez donc de notre confrérie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

Prince Jésus, qui sur tous a maistrie,
Garde qu'Enfer n'ait de nous seigneurie :
A lui n'ayons que faire ne que soudre.
Hommes, ici n'a point de moquerie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
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MessageSujet: Re: slam et poésie   slam et poésie Icon_minitime

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